La MCA n’est pas constante sur toute la lactation. Sa valeur est maximale autour du pic de lactation, en général entre 45 et 60 jours post partum ; ensuite, elle décroit progressivement avec l’avancement de la lactation.
Ainsi dans un troupeau où le stade moyen de lactation diminue (exprimé en jours = Jours en lait JEL, ou en mois = Mois Moyen de lactation MML), la MCA s’améliore.
Les performances de reproduction impactent directement le JEL moyen du troupeau et donc la valeur de la MCA.
En situation d’équilibre (sans introduction massive de fraiches vêlées) et en vêlages répartis sur l’année, une réduction de 2 mois de l’intervalle vêlage-vêlage (IVV) se traduit par un gain de 30 JEL (soit 1 mois en MML).
Ce calcul est théorique car il ne prend pas en compte les vaches réformées en reproduction, qui continuent à produire du lait. Il est valable pour des vêlages étalés sur toute l’année. Il est moins pertinent pour des vêlages regroupés ou dans le cas où un grand nombre de femelles fraiches vêlées est introduit pour augmenter la taille du troupeau laitier par exemple.
Beaucoup d’élevages se caractérisent par JEL moyen de 180 jours, ce qui correspond à un IVV de l’ordre de 14 mois. Pour maximiser les performances, il est pertinent de se rapprocher d’un JEL moyen de 150 jours.
En réduisant le JEL de 180 à 150 jours, la production laitière individuelle moyenne augmente en effet de 8 à 10% (en fonction de la persistance laitière du troupeau). Pour un niveau de production de 30 kg, la baisse de 12 jours du JEL est associée à la production d’1 litre de lait supplémentaire par jour.
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